Une insertion qui renoue avec son niveau élevé d’avant crise. Cette 7e vague du baromètre Apec de l’insertion des jeunes diplômé.es repose sur l’interrogation d’environ 750 jeunes diplômé.es : 500 de niveau Bac +5 et plus et 250 de niveau Bac +3/4, âgé.es de 20 à 30 ans au moment de l’enquête, ayant obtenu leur diplôme en 2021 et résidant en France métropolitaine.
POINTS-CLÉS
L’insertion des jeunes diplômé.es retrouve et même dépasse le niveau et la qualité observés avant la crise sanitaire
- 88 % des jeunes diplômé.es Bac +5 et plus de la promotion 2021, interrogés début 2023, sont en emploi 12 mois après l’obtention de leur diplôme. C’est un niveau supérieur à celui observé avant la crise sanitaire (85 % par exemple pour la promotion 2018 interrogée début 2020), en lien avec la dynamique du marché de l’emploi en 2022.
- Les conditions d’emploi s’améliorent également, avec près de 7 jeunes diplômé.es sur 10 en CDI et une rémunération médiane de 32 000 €. Ces indicateurs retrouvent là aussi leur niveau d’avant crise.
- L’alternance accélère la primo-insertion et améliore les conditions d’emploi : le taux d’emploi des anciens alternants et alternantes est plus élevé et, lorsqu’ils sont en emploi, c’est plus souvent en CDI et avec une meilleure rémunération.
Le niveau de satisfaction des jeunes diplômé.es quant à leur emploi est élevé, surtout chez ceux passés par l'alternance, mais des sujets de frustration demeurent
- 58 % des jeunes diplômé.es en poste donnent à leur emploi une note de satisfaction de 8 sur 10 ou plus.
- Néanmoins, 25 % déclarent occuper un « job alimentaire » et 4 sur 10 se disent démotivés par leur niveau de rémunération.
- Les perspectives d’évolution et le style de management sont aussi des points qui cristallisent des frustrations : pour un quart d’entre eux, ils ne correspondent pas à leurs aspirations.
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